art : le vrai du faux
lundi 11 décembre,
20h : Film
Big Eyes (USA,
107 min.) de Tim Burton, avec présentation et débat en présence de Louis
Mathieu,
président
de Cinéma Parlant.
Cinéma Les 400 coups, 12, rue Claveau, Angers
Tarifs habituels aux
400 Coups : 8,60 €, réduit 6,90 €, carnets 5,70 € ou 5 €, moins de 26 ans
6 €, moins de 14 ans 4,50 € - tarif groupe, les matins également, sur
réservation (02 41 88 70 95) : 4,20 €
jeudi , 18h30 : Conférence
Création, arnaque et célébrité : quand la triche devient
un art
S'il est bien un domaine où la tricherie s'avère difficile, et semble même impossible, c'est bel et bien celui de l'art et de la création artistique. Mais, sans doute était-ce sans compter sans le talent des faussaires, des plagiaires et autres falsificateurs s'ingéniant à transgresser les frontières entre la copie et l'original. Que ne ferait-on pour atteindre la célébrité ? Entre inspiration et plagiat, il n'y parfois qu'un pas. Mais l'art de la triche n'est-il également un art ?
Institut Municipal, Angers
Gratuit
mercredi 13 décembre, 19h : Film
documentaire
Espace Welcome, 4 rue Maurice Sailland, Angers
Gratuit
Programme 2023-24
big eyes
USA,2015 - 107 minutes - couleurs - vo
Réalisation : Tim Burton
Scénario : Scott Alexander, Larry Karaszewski
Image : Bruno Delbonnel
Musique : Danny Elfman
Interprètes : Amy Adams (Margaret Keane), Christoph Waltz (Walter), Krysten Ritter (AnnDee), Danny Huston (Dick Nolan), Jason Schwartzman (Ruben), Terence Stamp (John Canaday)
SUJET
Margaret est une
artiste qui peint des enfants avec de grands yeux. Elle vient de divorcer et se
rend à San Francisco en espérant conserver la garde de sa fille de 5 ans.
À la fin des années 50 et au début des années 60, une femme n'est pas
supposée être indépendante, et encore moins une artiste. C'est alors qu'elle
rencontre Walter Keane, un peintre sans talent dont elle tombe amoureuse et
qu'elle épouse rapidement, ce qui lui assurera la sécurité matérielle. Walter
entreprend de vendre les tableaux de Margaret qui retiennent l'attention de la
critique. Il en arrive à se faire passer pour l'auteur de ces œuvres qui
remportent un vif succès. La supercherie se révèle très lucrative. Au début,
Margaret se laisse faire et accepte de continuer à peindre en restant dans
l'ombre. Jusqu'à ce que, humiliée et meurtrie par son mari qui devient violent,
elle finisse par se rebeller...
Elle doit le quitter, ne serait-ce que pour protéger sa fille. La vérité
finit par éclater : ces toiles, mondialement connues, n'avaient pas été
peintes par Walter mais par sa femme, Margaret. Il ne cessera pourtant, toute sa
vie, de nier les faits.